Cher-es ami-es, adhérent-es, sympathisant-es, collaboratrices et collaborateurs,
L’annonce a été faite et ce que craignaient beaucoup est arrivé : Emmanuelle Cosse, notre Secrétaire nationale, contre l’avis du Conseil fédéral (https://eelv.fr/2015/05/12/motion-de-cadrage-pour-repondre-au-besoin-de-clarification/) est devenue Ministre du Gouvernement Valls.
Au lendemain du vote à l’Assemblée nationale de l’inscription dans la Constitution de l’état d’urgence et de la déchéance de nationalité, il ne nous appartient pas de commenter cette décision individuelle, même si nous n’en pensons pas moins.
Emmanuelle Cosse vient de donner sa démission de son mandat de Secrétaire nationale et va probablement quitter le parti, un processus est mis en place pour une gouvernance d’intérim conforme à nos règles, le Conseil fédéral va être consulté, normalement par voie électronique, pour valider une décision.
C’est le départ d’une Secrétaire nationale, l’interprétation est à faire par et pour chacun, mais ce n’est pas la fin d’EELV, peut-être même est-ce un nouveau début. C’est à chaque militant-es qu’appartient EELV et non à quelques personnalités plus ou moins connues.
Cette décision personnelle est malheureusement un signe de la faiblesse de notre mouvement, dans lequel les ambitions personnelles font peu de cas des processus de décisions collectifs. Mais c’est aussi le signe de la grande faiblesse du Président de la République et de son Premier Ministre, incapables de répondre aux crises, détournant l’attention politique vers la seule chose qu’il sache faire : marchander. Il en va des ministères comme des lois d’exception. Il est urgent de reconstruire l’écologie politique et la gauche avec de nouvelles personnalités. Cela peut se faire, cela doit se faire dans le respect, l’humilité, et la solidarité.
Serrons-nous les coudes, c’est exactement dans ces moments là que la division est destructrice, et continuons de faire avancer nos projets pour un monde plus responsable, plus écologique.
Cordialement,
François Thiollet, porte-parole – Jean-Sébastien Herpin, secrétaire régional